Les chatons de noisetier, une délicieuse source de protéine en plein hiver.
Le noisetier est bien connu en automne pour ses fruits ronds et dodus : les noisettes. Il l’est moins en hiver lors de sa période de reproduction. Les futures noisettes ne sont alors que de minuscules fleurs à bout rouge et sont accompagnées de fleurs mâles, les chatons de noisetier. Si ces derniers provoquent des allergies chez certaines personnes, ils représentent également une excellente source de protéines dans nos assiettes.
Pour une cueillette optimale, le chaton doit être bien ouvert c’est-à-dire léger comme une plume au toucher et le pollen doit facilement s’en échapper. Trop jeune, il sera encore dur et ferme. Trop âgé, sa couleur ternira et son pollen commencera à disparaître.
Les chatons frais se transforment en gourmandise en les trempant dans du chocolat fondu au bain-marie en version orangette. Pour plus de gourmandise, ajoutez quelques gouttes de jus de d’orange à votre chocolat avant de le faire fondre puis, une fois vos nois’orangettes prêtes, saupoudrez-les de noisettes moulues.
Ils peuvent également être poêlés pour accompagner une sauce aux champignons. Comme pour la recette précédente, vous pourrez décorer vos assiettes de quelques noisettes avant de servir mais plutôt concassées cette fois-ci. Une technique simple pour y parvenir : placez les noisettes dans un bol rond et écrasez-les grossièrement avec le dessous d’un verre à eau.
La poudre de chatons séchés (à l’air libre ou au déshydrateur à 35° toute une nuit) peut être ajoutée à de la farine pour réaliser pains et gâteaux. Personnellement, j’aime la déguster simplement saupoudrée sur un yaourt (de chèvre pour moi) comme en-cas pour les petits creux de la journée.
Afin de respecter le noisetier qui vous offre un peu de sa chair, veillez à cueillir vos chatons avec parcimonie sur des arbrisseaux différents et oubliez carrément la cueillette s’il n’y a que peu de chatons présents.
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